Mes livres
Captivant!
« Le jeu de l’Ogre s’inscrit dans cette nouvelle vague d’auteurs québécois qui surfent plutôt adroitement sur la planche polar… On ne joue pas ici la carte du sensationnalisme causé par une série de meurtres spectaculaires aux mises en scène choquantes et esthétisées; on cherche en toute modestie plutôt à élever le genre dans une sphère où l’intelligence et l’insidieux interviennent au premier plan. »
Le jeu de l’ogre
Tingwick, 2008. Alors qu’elle s’apprête à intenter des poursuites contre l’homme qui lui a volé sa jeunesse, Marie-Paule Provost perd la vie dans un accident de voiture. Ses deux filles, Nickie et Alexandra, prennent le relais de sa quête. S’ensuivent une mort, une disparition, un drame familial, autant d’incidents criminels qui laissent peu d’indices sur le mince fil qui les relie. Judith Allison, nouvelle recrue au Service de police régional d’Arthabaska, a la conviction que le mobile de chaque crime est contenu dans celui qui l’a précédé. Un échafaudage qu’elle s’évertuera à démanteler, pièce par pièce, malgré le difficile climat de travail.
Même l’ex-enquêtrice Denise Cormier, qui devait lui prêter main forte, cherchera à brouiller les pistes. Pourquoi? Une enquête policière que l’on suit d’heure en heure, durant 20 jours, à la fin de l’été 2009, le plus pluvieux que le Québec ait connu. Un traquenard où se dépêtrent des personnages en quête de vengeance, dans le quotidien rural du Centre-du-Québec. Dans le Jeu de l’Ogre, les bons et les méchants, comme la grandeur et la détresse, se confondent, et la vérité de chacun donne souvent raison au crime.
En attribuant le prix Arthur Ellis à L’enfant promis, les juges de l’association des Crime Writers of Canada ont dit:
« Avec une maitrise remarquable, dans un style efficace, Maureen Martineau met en scène un personnage d’enquêteur réaliste et plausible. Judith Allison entraîne le lecteur dans une enquête chargée d’émotions, menée de façon exemplaire non seulement par la sergente-détective, mais aussi (et surtout!) par l’auteure, qui réussit le tour de force de nous faire vivre deux enquêtes policières : la disparition d’un jeune enfant et la découverte de restes humains non identifiés. L’enfant promis est un excellent roman policier, qui révèle le grand talent de Maureen Martineau. »
L’enfant promis
Tingwick, 2011. Dans une érablière de Saints-Martyrs-Canadiens, on découvre les ossements d’une femme. À qui appartiennent ces restes humains qu’aucun parent ne réclame ? Le lendemain, Lucas Blondin, cinq ans, est porté disparu. Fugue ou enlèvement? En pleine canicule de juillet, Judith Allison, sergente- détective de la Police régionale d’Arthabaska, se retrouve avec deux enquêtes sur les bras.
Pour suivre le mince fil auquel s’accrochent les recherches, elle infiltre la communauté Rainbow et remonte la filière des Enfants Indigos. Ces incursions qui chambardent sa vie vont l’entraîner dans un monde où la détresse commande le crime, et où l’enfant justifie tout.
« Polar écologique sans être didactique, L’activiste confirme le talent de la prolifique Maureen Martineau. »
L’activiste: Le jour des morts
À l’aube du 2 novembre 2013, une explosion détruit le guichet automatique de la caisse de Tingwick, au Centre-du-Québec. Qui se trouve derrière cet attentat que personne ne revendique? Chargée de l’enquête, la sergente-détective Judith Allison, forcée de revisiter son passé familial, se verra entraînée dans un jeu de miroirs où victimes et criminels se confondent. L’homme qu’elle recherche traque sa dernière cible : l’ancien magnat québécois de l’industrie de l’amiante, Henri Roberge.
Quand l’ex-cadre de la Danville Asbestos Mine disparaît, l’affaire prend une ampleur internationale et met aussi bien en cause des lobbyistes de l’amiante chrysotile que les défenseurs des droits de la personne qui les combattent. Pour Allison, une véritable course contre la mort s’amorce, qui la mènera jusqu’au Jharkhand en Inde, dans la vallée de Roro, là où des milliers de villageois vivent avec une bombe dans les poumons.
« Faire le pont entre l’histoire de Hull et les tragédies vécues dans le Grand Nord autochtone, c’est déjà un tour de force. Grâce à Maureen Martineau, ça devient un polar de catégorie supérieure.
[…] Un roman intelligent et captivant ! »
La ville allumette
Alors même qu’il est un fugitif traqué, l’activiste Jacob Lebleu prépare des attentats contre Jean-Marc Courville, un promoteur immobilier sans scrupule aux projets mégalomanes. Ce dernier a notamment dans sa mire l’île de Hull et la dernière « maison allumette » de la rue Falardeau, épargnée par les grues de son père en 1969. Cette année-là, près de 6000 résidents aux moyens modestes avaient été expropriés pour permettre la construction des édifices fédéraux de la nouvelle « capitale nationale ». Dix ans plus tôt, c’était le plan Gréber qui sonnait le glas des Plaines LeBreton, un quartier ouvrier d’Ottawa. Lebleu, originaire de la région, ne l’a pas oublié. Avec la « grande débâcle » qu’il prépare, il veut rendre justice à ces tragédies et prêter main-forte aux nations algonquines qui cherchent, elles aussi, à empêcher un projet immobilier sur l’île Chaudière, un site ancestral sacré.
À leurs trousses, les militants retrouveront la sergente-détective Judith Allison, venue en Outaouais pour suivre le stage de formation en contre-terrorisme de la Gendarmerie royale du Canada. Elle ne se doute pas qu’elle sera bientôt propulsée dans une enquête haletante qui l’entraînera jusque dans le Nunavik à la poursuite de Jacob Lebleu. Le duel psychologique entre l’enquêtrice et le terroriste environnemental est au cœur de ce polar admirablement construit.
« Tant mieux si le lecteur est désarçonné par Une église pour les oiseaux de Maureen Martineau, ce court polar complètement déchaîné qui laisse sans voix. »
Une église pour les oiseaux
Réfugiés dans le clocher de l’église, des martinets ramoneurs cherchent désespérément à migrer vers l’Amérique centrale. Ham-Sud, petit village de l’Estrie, est en proie à une contamination grave qui frappe les bêtes et les êtres humains. Loin de se douter qu’on l’a prise pour cible, la mairesse, dépassée par la catastrophe, mène l’enquête.
Au fond de sa cellule, la jeune escorte Jessica Acteau tente de mettre des mots sur l’horreur des dernières vingt-quatre heures. Quelle part a-t-elle véritablement jouée dans le meurtre sordide dont on l’accuse ? Pourquoi s’être acharnée sur l’un de ses clients avec une telle sauvagerie? En le kidnappant, sait-elle qu’elle l’a empêché de commettre un crime à son tour ? Sa voix frêle se mêle à celle des oiseaux et révèle peu à peu l’immonde vérité.
« L’écriture de Martineau se fait parfois lumineuse, d’autres fois sombre, en parfaite communion avec la nature qu’elle décrit. Certains passages donnent l’impression que l’on est soi-même en train d’entrouvrir la tente au petit matin et de voir les rayons du soleil dissiper la brume qui s’élève lentement au- dessus d’un lac alors que tous les oiseaux de la forêt chantent leur joie d’être là…»
Zec La Croche
Haute-Mauricie. Le train avance lentement entre lacs et forêts. À la gare de Rapide-Blanc, la vieille Mikona Awashish en descend pour rejoindre sa fille, qui l’attend sur le quai. Par la fenêtre du wagon, l’agent de protection de la faune André Chillas épie les deux Atikamekw, persuadé qu’elles sont là pour braconner. Mais c’est à un autre type de chasse que les femmes ont l’intention de s’adonner. Et elles entraîneront dans leur sombre dessein la jeune Lorie, venue se recueillir au bord du lac à Matte, sur le site de camping où sa mère a été tuée l’été dernier. Un paradis où, la nuit venue, rôdent toutes sortes de prédateurs.
Criminelles
— EXTRAITS DE L’AVANT-PROPOS —
… nous avons alors pensé que le crime aimait les complices et qu’il serait stimulant de concocter ensemble des plans crapuleux. Nous pourrions écrire un recueil à quatre mains, qui prendrait pour cadre les noires forêts, leurs zecs, les chalets près de lacs parfois anonymes.
Nous avons aussi en commun, depuis nos premiers écrits, la propension à camper nos histoires en région, en milieux ruraux ou en territoires peu densément habités… … dans toutes les nouvelles, des femmes seraient mêlées à des méfaits de différentes manières, les « signeraient » ou en seraient parfois les témoins…
– Ariane & Maureen
Crimes à la bibliothèque
Après le succès remporté par le recueil de nouvelles « Crimes à la librairie », le directeur de la publication, Richard Migneault, comme un criminel non repenti, récidive. Il a invité dix-sept autres auteurs à investir un lieu de culture, de lecture et de recherche différent, pour y mettre en scène des crimes: la bibliothèque. François Barcelo, David Bélanger, Roxanne Bouchard, Laurent Chabin, Sylvie-Catherine De Vailly, Hervé Gagnon, Anna Raymonde Gazaille, Maxime Houde, Michel Jobin, Jacqueline Landry, Jean Lemieux, François Lévesque, André Marois, Maureen Martineau, Maryse Rouy, Francine Ruel et Martin Winckler.
Tous ces écrivains fabuleux ont relevé le défi: ils nous ouvrent leur imaginaire, nous entraînent dans leurs intrigues et nous régalent de leurs styles singuliers. Ils nous convient à les suivre dans des endroits où les crimes sont improbables: bibliothèque d’un sous-sol d’église, d’une école secondaire, d’une municipalité, voire même d’une communauté religieuse. Que ces bibliothèques soient situées au Québec, au Moyen-Orient, à Venise ou dans le Far West, munissez-vous de votre carte d’abonné et armez-vous de courage, car la bibliothécaire vous y attend en ténébreuse compagnie.